Médiation

Si la médiation implique un changement d’état d’esprit par rapport à la justice, elle ne s’inscrit ni pour, ni contre elle.
Elle propose un mode de responsabilisation dans la résolution des conflits.
Elle permet aux parties de s’exprimer librement, de faire valoir leur point de vue et leurs intérêts sans devoir subir une décision judiciaire défavorable.

Une nouvelle manière d’aborder le conflit

Le médiateur ne cherche pas à se substituer au rôle du juge, ni la médiation à celui de la justice.


Un rôle indispensable et nécessaire face à son client    

Une médiation sans les avocats est une médiation contre les avocats.
Pourquoi contre les avocats ? 
La médiation est un outil favorisant un résultat positif pour le client de l'avocat,
c'est-à-dire qu'elle correspond au serment de l'avocat.                                                                                         
 
Forcément, tout outil qui aide et qui n'est pas utilisé par l'avocat devient un manque.
De ce fait, la médiation non utilisée par un avocat devient un objet contre lui et surtout contre son client.
La médiation ne se substitue pas au rôle de l'avocat, tout au contraire, l'avocat a un rôle déterminant et indispensable. 
Par ailleurs, une fois le processus lancé, l'avocat conserve son rôle de conseil.
Ainsi les avocats des parties doivent également tout mettre en œuvre pour que le résultat du processus aboutisse à un accord consensuel, un résultat gagnant/gagnant.

Le choix du médiateur

Lors d’une médiation conventionnelle, les avocats et/ou les deux parties respectives ont la responsabilité de choisir le médiateur. Il est important de désigner un médiateur fiable et professionnel, qui a une solide pratique de la médiation.
En médiation judiciaire, la décision appartient au juge.

Lorsque la médiation débouche sur un accord, les avocats ont également pour tâche de le finaliser en rédigeant un protocole d'accord et de le faire homologuer auprès des instances judiciaires compétentes.